LABROSSE Claude Benoit
Ses origines
Claude LABROSSE est né à Chauffailles Bois d'art (Saône et Loire) le
6/03/1881.
Son père Jean Marie avait 35 ans et était menuisier.
Sa mère Jeanne Marie née ARCHAMBAUD avait 35 ans.
Ses parents se sont mariés le 7/06/1872 à Chauffailles.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude LABROSSE mesurait 1.63 m; il avait les cheveux noir et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chauffailles 1886 - Rue Bois d'art -
- Victor aide pharmacien décédé à Chauffailles à l'age de 22 ans le
27/04/1897.
Au moment du conseil de révision Claude LABROSSE exerçait le métier de
tailleur d'habits à Chauffailles.
Son père était décédé.
Il est incorporé au 56e RI le 16/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.
Il réside quelques mois à Trévoux rue du Port en 1907 puis va à Paris
10e arrondissement 180 rue de Saint Maur.
La guerre
Claude LABROSSE est mobilisé le 11/08/1914 au 134e RI.
Il est tué le 13/10/1914 dans la forêt d'Apremont (Meuse).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Chauffailles.
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Historique du 134e RI |
Dont extraits : La période du 4 au 30 septembre est marquée par
une série de marches très pénibles, dans la région de Sainte-Menehould,
et en Argonne, par suite de la bataille de la Marne; puis nous revenons
vers Saint-Mihiel. Les Allemands qui ont essayé de franchir la Meuse
entre Saint-Mihiel et Commercy ont été arrêtés en
foret d'Apremont et au
bois d'Ailly.
Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, le régiment, sous les
ordres du colonel SARDA relève la 31e brigade à La Louvière et au bois
Brûlé. Il y restera jusqu'au 24 novembre livrant des combats acharnés,
écrasé par l'artillerie ennemie, et soumis au feu meurtrier de engins de
tranchée. Le 1er octobre le capitaine ROUGÉ, commandant la 6e compagnie,
qui défend la redoute du bois Brûlé, monte sur la parapet au moment ou
l'ennemi se porte à l'attaque et tue un Allemand d'un coup de revolver ;
un instant après il s'écroule à son tour frappé d'une balle à la tête.
Les Allemands se portent six fois à l'attaque, six fois ils sont
repoussés. La mort héroïque de leur capitaine a électrisé le défenseurs
de la redoute que nous garderons encore plusieurs jours. Beaucoup de
braves, malheureusement, tombent sous les coups de l'adversaire. En sept
jours 180 hommes de la 6e compagnie sont mis hors de combat. L'héroïsme
de nos hommes est au dessus de tout éloge, les actes de courage
abondent. Le 6 octobre, la redoute est toujours défendue par la 6e
compagnie. L'ennemi attaque plusieurs fois dans la journée, il est
repoussé.
Le 15 octobre, au petit jour, l'ennemi lance un nouvel assaut.
Extrait des pertes du régiment.
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