GIRODON Joseph
Ses origines
Joseph GIRODON est né à Trévoux à l'hospice des femmes en couches le
13/02/1893.
Son père Jean Marie avait 36 ans et était sablonnier.
Sa mère Louise née FERRIERE avait 39 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph GIRODON mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Trévoux 1896 - Rue Japperie -
- Jeanne
- Antoinette née à Balan le 16/09/1882; mariée à Trévoux le 3/06/1905 avec
; décédée à Lyon le 31/05/1956.
- Pierre né à Balan (camp de la Valbonne) le 24/05/1884
- Marthe Marie née le 28/07/1887 à Trévoux; mariée le 22/08/1908 à Trévoux
avec François MICHON.
- Benoit né le 22/09/1889 à Trévoux; marié à Trévoux le 20/02/1921 avec
Fleurine Marie FIGON.
- Philomène née le 1/08/1891 à Trévoux; décédée le 1/03/1908 à Trévoux.
- Marie née le 16/06/1895 à Trévoux; mariée à Trévoux le 26/05/1916 avec
Joanny REYNAUD; remariée à Lyon 3e le 28/11/1942 avec Ferdinand Pierre
REPITON; décédée à Lyon le 26/10/1956.
Recensement Trévoux 1901 - Rue Japperie -
Recensement Trévoux 1911 - Rue Japperie -
Recensement Trévoux 1911 - Rue Japperie - (famille de son frère Pierre).
Au moment du conseil de révision Joseph GIRODON exerçait le métier de
lapidaire.
Son père était décédé le 20/11/1907.
Il est classé "services auxiliaires" en raison d'une fracture ancienne
de la jambe gauche.
Il est incorporé le 29/11/1913 au 12e régiment de hussards.
Il passe au 223e RI (22e compagnie) le 11/01/1914.
La guerre
Joseph GIRODON disparait le 20/06/1915 à Reillon (Meurthe et Moselle).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
2/10/1918.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Reillon (Meurthe et Moselle) : Tombe 220.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : En juin 1915, le Régiment est transporté dans le secteur Reillon,
Leintrey, Veho (16 kilomètres est de Lunéville). Dans la nuit du 19 au
20 juin, les deux bataillons attaquent les organisations ennemies
situées à cheval de la route Reillon-Gondrexon (bataillon DUNOD),
jusqu’à la cote 293 incluse (bataillon BERTHELOT). Malgré la bravoure
déployée, au petit jour les objectifs ne sont pas tous atteints et
l’ennemi contre-attaque avec ses réserves.
Le 223e se cramponne au
terrain et conserve ce qu’il a conquis dans la nuit. En fin de journée,
une brillante charge à la baïonnette, à laquelle participent un peloton
de la 20e compagnie, la 23e compagnie, permet à nos troupes de briser la
résistance ennemie et de faire de nombreux prisonniers. Le 223e
s’installe dans les tranchées allemandes et organise rapidement ses
nouvelles positions pendant les jours suivants. Cette lutte, âpre et
violente, a causé des pertes sévères au Régiment, particulièrement au
bataillon DUNOD. Parmi les morts, se trouve le capitaine MARGOT,
mitrailleur, dans les blessés : sous-lieutenant REMILLIENNE, mort le
lendemain de ses blessures ; capitaine GAZIER, lieutenants MIGONNET,
NOEL, ce dernier très grièvement, et mort des suites de ses blessures le
25 avril 1916.
JMO du 223e RI
Extrait des pertes du régiment
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