Trévoux
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CURTET Jean Marie Alphonse


Ses origines

Alphonse CURTET est né le 29/12/1881 à Curciat Dongalon au bourg.
Son père Jean Marie avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise Célestine née PRABEL avait 16 ans et était tailleuse.
Ses parents se sont mariés à Curciat Dongalon le 10/11/1880.
Auguste Alexandre et Jean Marie Alphonse étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse CURTET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Trévoux 1896 - Montsec -

 - Marie Joséphine née à Curciat Dongalon le 30/08/1886; mariée à Trévoux le 1/02/1912 avec Louis Alfred COLAS né à Semur (Cote d'Or le 2/04/1888; divorcée le 25/07/1939.
 - Marie Françoise Célestine née à Saint Didier de Formans le 13/11/1888; mariée à Trévoux le 18/11/1911 avec Antoine GOURDAN né à Limas le 12/07/1887.
 - Maria Françoise née à Trévoux le 7/08/1891; mariée à Trévoux le 9/12/1911 avec Antoine CHAMBARD né à Saint Jean de Thurigneux le 19/12/1885.
 - Marguerite Alphonsine née à Trévoux le 6/01/1894; décédée à Hauteville le 13/04/1980.
 - Claudia Jeanne Françoise née à Trévoux le 4/03/1896; mariée le 15/07/1926 à Lyon 2e avec Léon MELET; décédée à Lyon 8 le 11/12/1969.
 - Eugénie Thérèse Jeanne née à Trévoux le 4/03/1896; décédée à Fritz James (Oise) le 4/05/1973.
 - Joséphine Augustine née à Trévoux le 30/10/1902; mariée à Lyon le 25/11/1944 avec Louis Charles Marie LIGNON; décédée à Lyon 7e le 29/01/1969.


Recensement Trévoux 1901 - Montsec -

Au moment du conseil de révision Alphonse CURTET exerçait le métier de blanchisseur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "Ainé de 8 enfants".
Il est incorporé au 23e RI à compter du 14/11/1902; il renonce à sa dispense le 10/06/1903 et est nommé caporal le 20/09/1903.
Il passe au 4e bataillon d'Afrique le 31/12/1904 et sert en Tunisie du 12/01/1905 au 7/08/1906.
Il est libéré le 8/08/1906.



Recensement Trévoux 1906 - Montsec -

Alphonse CURTET se marie à Trévoux le 26/03/1910 avec Berthe SOUPEAUX tisseuse sur soie à Trévoux née à Villeneuve Saint Georges le 2/02/1884.
Il était alors lapidaire.
Le couple a eu une fille Germaine Alphonsine née à Trévoux le 5/10/1910; mariée à Lyon 3e le 29/06/1931 avec Marius Jean Claude BOZON;
remariée à Villeurbanne le 29/05/1952 avec Claude Joseph GOURD; décédée le 6/10/1976 à Lyon 6e.


Recensement Anse 1914 - Ancienne Grande rue -

Il réside à :
 - Anse (1911),
 - Caluire rue Saint Clair (1911),
 - Villeurbanne au 85 rue Alexandre Bouttin (1912),
 - Anse rue du Château (1912),
 - Ambérieux canton d'Anse (1913).


Cimetière les Chères Carré 2 tombe 16.
 

La guerre

Alphonse CURTET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI 9e compagnie.
Il est tué le 24/07/1915 à Ban de Sapt au bois de Martignon.
Son nom figure également sur le monument aux morts d'Ambérieux (Rhône).

Historique du 23e RI

dont extraits : La préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ; les obus fusants de 150 tombent comme grêle.
Une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel Sohier ordonne l'exécution de l'attaque.
Elle se produit exactement à l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs objectifs.
La 10e compagnie, chargée du nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour remplir sa mission.
Elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses.
Les porteurs de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères.
Le Commandant de cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste.
L'opération est couronnée de succès et le centre de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.

A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures, les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.


Extraits des pertes du 23e RI (caporaux).