Trévoux
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LEGER Charles Jean


Ses origines

Charles LEGER est né à Trévoux le 24/01/1894.
Son père Joseph Marie avait 23 ans et était serrurier.
Sa mère Marie Emilie née ROBERT avait 20 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles LEGER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Trévoux 1896 - Quartier des Granges -


Recensement Trévoux 1901 - Quartier des Granges -


Recensement Trévoux 1906 - Quartier des Granges -


Recensement Trévoux 1911 - Quartier des Granges -

 - Eugénie Claudine née à Trévoux le 26/09/1895; marié à Lyon 3e le 9/05/1944 avec Miloud SOUDANi; divorcé le 31/07/1946; décédé le 10/12/1974 à Lyon 2e.
 - Philippe Louis né à Trévoux le 2/08/1899; marié à Trévoux le 13/06/1927 avec Anais Virginie PIRAT; remarié à Trévoux le 18/08/1939 avec Catherine BELLOUD; décédé le 26/02/1959 à Paris.
 - Paul Jean né à Trévoux le 27/08/1904.


Au moment du conseil de révision Charles LEGER exerçait le métier de lapidaire.

 

La guerre

Charles LEGER est incorporé le 1/09/1914 au 4e régiment de chasseurs à cheval.
Il passe au 27e RI le 29/09/1914.
Il est blessé le 24/04/1915 au bois d'Ailly dans la forêt d'Apremont à la cuisse droite par éclats de grenade.
Il est évacué le 24/04/1915 et revenu le 29/07/1915.
Il est tué le 30/07/1916 au bois de Vaux Chapitre (Meuse).
Il est cité à l'ordre du régiment le 14/08/1916 : "Agent de liaison d'un courage et d'un dévouement sans bornes; a montré en de nombreuses circonstances un mépris absolu du danger; tué en transmettant des ordres pendant un violent bombardement."
Croix de guerre.

Historique du 27e RI

dont extraits : Le 29, les Allemands commencent une préparation d'artillerie qui durera jusqu'au Ier Août. De 6 heures du matin à 7 heures du soir, les positions du 27e sont écrasées par un bombardement d'une violence inouïe d'obus de gros calibre, dont une forte proportion d'obus asphyxiants. Dans leurs trous, sans abri, les braves qui sont terrés face à l'ennemi, reçoivent sans broncher cette avalanche de ferraille, qui, malheureusement, fait des vides sérieux dans leurs rangs. La carrière où est établi le P .-CL- du 3* Bataillon, au Ravin des Fontaines, reçoit à elle seule, du 29 au 31 juillet près de 10.000 obus de gros calibre. La nuit; le bombardement est beaucoup moins intense, on en profite pour réparer hâtivement les positions, pour évacuer les blessés et enterrer les morts. Ceux-ci ne peuvent même pas jouir du repos de la tombe ; fréquemment les obus boches bouleversent les cimetières improvisés, mettant à nu des ossements et des débris de chair humaine qui répandent dans l'air une odeur insupportable. Les corvées de ravitaillement partent bien à l'arrière, mais sont souvent massacrées en route par les bombardements. Aussi, en ligne, les vivres de réserve constituent presque la seule nourriture; la boisson surtout fait défaut et la plupart des défenseurs boivent avec-avidité l'eau croupissante, encore rouge de sang, recueillie dans les trous d'obus.
Il faut se représenter l'état de délabrement physique et d'excitation nerveuse où se trouve le 27e après une semaine de cette vie infernale, pour apprécier à sa juste valeur l'effort qu'il fournira le 1er août. Malgré les pertes, on attend les Boches de pied ferme et, lorsque, le Ier août, l'ennemi se lancera à l'assaut de nos trous d'obus, il trouvera devant lui des chefs et des soldats que ni les obus, ni les gaz n'ont abattus, dont l'ardeur et le désir de vengeance ont été excités par ces trois jours de furieux bombardements, et qui ne redoutent pas chez l'adversaire la supériorité du nombre.