Trévoux
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MICHEL François Antoine


Ses origines

François Antoine MICHEL est né à Trévoux le 23/01/1896.
Son père Joseph Eugène avait 37 ans et était voiturier.
Sa mère Françoise née ROCHET avait 29 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Antoine MICHEL mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Trévoux 1896 - Rue de Lyon -


Recensement Trévoux 1901 - Rue de l'hôpital -


Recensement Trévoux 1906 - Rue de l'hôpital -

 - Françoise Joséphine née à Trévoux le 21/07/1887; mariée à Trévoux le 25/07/1908 avec Jean Pierre CLERC; décédée à Trévoux le 21/0/1946.
 - Jeanne Marie née à Trévoux le 8/09/1892; mariée à Trévoux le 11/02/1920 avec Claude MONTESSUY; décédée à Trévoux le 28/04/1963.
 - Julie Bénédicte née à Trévoux le 10/07/1904.
 - Philiberte Eugénie née à Trévoux le 25/07/1907; mariée à Trévoux le 5/07/1926 avec Louis Joseph SAULQUIN.


Recensement Trévoux 1911 - Rue de l'hôpital -

Au moment du conseil de révision François Antoine MICHEL exerçait le métier de cultivateur à Parcieux.
 

La guerre

François Antoine MICHEL est incorporé au 42e RI le 9/04/1915.
Il est nommé caporal le 25/02/1918.
Il est tué le 20/05/1918 aux combats de secteur de Locre (Belgique).
Il est cité à l'ordre de la brigade : "Agent de liaison parfait, intelligent et dévoué; s'est dépenser sans compter dans la journée du 16 avril pour assurer la liaison entre les diverses parties de la compagnie bloquée par des mitrailleuses; s'est porté seul plusieurs fois en avant pour se rendre compte des positions tenues par l'ennemi."
Croix de guerre étoile de bronze.

Historique du 42e RI

dont extraits : Après une semaine de repos pris dans la région de Toul, le Régiment est embarqué pour les Flandres, et va occuper sans transition un secteur à l'Est de Locre, face au Kemmel. Sa mission est de défendre la ligne des monts en gardant le col de Hyde Park, sis entre le Scherpenberg et le Mont-Rouge. Le secteur est à peine ébauché, l'artillerie adverse est puissante et l'ennemi fait un emploi intense de gaz toxiques dont l'effet est aggravé par le fièvre dite « des Flandres ». Dans ces conditions extrêmement pénibles, le 3e Bataillon du 42e exécute le 20 mai une attaque au sud de la route Locre – Brulooze, enlève tous ses objectifs et capture plus de 70 prisonniers. Il mérite pour cet exploit une citation à l'Ordre de l'Armée pour avoir :
« Sous le vigoureux commandement de son chef, le Capitaine CATALA, a enlevé un bois disputé à plusieurs reprises avec acharnement et dont la possession était des plus importantes pour l'ennemi ; a gagné plus de 400 mètres en profondeur sur une largeur de 500 mètres, organisant immédiatement le terrain conquis avec une habileté remarquable, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes et lui capturant plus de 70 prisonniers. »
Une brutale contre-attaque ennemie déclenchée le matin du 28, se brise à notre résistance opiniâtre au milieu du Bois de Brulooze, enlevé par nous huit jours plus tôt.


Locre