Trévoux
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GUILLOT Louis


Ses origines
 


Source
Louis GUILLOT est né le 16/12/1882 à Trévoux.
Son père Benoit avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née COQUARD avait 27 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis GUILLOT mesurait 1.61 m, il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Trévoux 1896 - Rue Casse cou -

 - Antoine né à Trévoux le 14/05/1887; marié à Trévoux le 15/04/1911 avec Françoise LIABERT; décédé à Trévoux le 4/04/1950.


Recensement Trévoux 1901 - Route de Saint Bernard -


Au moment du conseil de révision Louis GUILLOT exerçait le métier de jardinier.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1903.
Il est nommé caporal le 23/09/1904 puis sergent le 23/09/1905.
Il est libéré le 18/09/1906.

Louis GUILLOT se marie à Tenay le 19/04/1909 avec Louise TENAND GROS née le 1/02/1891 à Tenay (elle décède à Trévoux le 17/05/1977).



Recensement Trévoux 1911 - Rue Casse cou -

Le couple a eu un fils Paul François Claude né à Trévoux le 9/03/1911; marié à Villefranche le 2/02/1946 avec Suzanne BAZIN.


Recensement Trévoux 1921 - Rue Casse cou -

 

La guerre

Louis GUILLOT est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est nommé adjudant le 5/10/1915.
Il est blessé par éclat d'obus au combat de l'Hartmannswillerkopf le 31/12/1915.
Il décède de ses blessures le 13/01/1916 à Bussang (Vosges).
Il servait au 83e RI.
Il est inscrit au tableau spécial de la médaille militaire le 21/02/1916.
"Excellent sous officier modèle de conscience et de dévouement; a toujours rempli les fonctions d'adjoint au chef de bataillon avec un zèle et une intelligence remarquable; a été grièvement blessé le 31/12/1915 au moment où il prenait les ordres de son commandant; a fait preuve du plus grand courage sans se plaindre des plus douloureuses opérations : ablation de l'oeil gauche, amputation de 3 doigts de la main gauche".
Croix de guerre avec palme.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale d'Epinal (Vosges) tombe individuelle n° 89.
 

Historique du 23e RI

Dont extraits : A partir du 23 décembre, l'initiative des opérations nous échappe définitivement et il ne sera plus, désormais, question que d'enrayer les nouvelles tentatives de l'ennemi, qui, de son côté, va s'efforcer, mais en vain, de compléter son succès du 21 et de s'emparer de tout le massif de l' Hartmannswillerkopf.
A partir du 25 décembre, et à la suite de différentes relèves, tout le secteur dit du Rehfelsen (pente sud de l' Hartmann) est occupé par le 23e, sous les ordres du lieutenant-colonel Sohier qui a son P. C. au Faux-Silh deux bataillons, 2e (Crest) à gauche, 3e ( Bonnette) à droite, sont en première ligne ; le 1er bataillon (Gardelle) est en soutien dans les camps.
L'occupation et l'organisation des nouvelles positions sont rendues particulièrement pénibles par les intempéries, la dureté du sol rocheux et un bombardement continuel par torpilles, grenades et obus qui interdit tout travail de jour.
On se net pourtant au travail avec ardeur, et les longues nuits d'hiver couvrent, tant bien que mal, l'activité organisatrice de nos hommes.
Mais, dès le 28 décembre, l'ennemi reprend l'offensive.
Ce jour-là, à 18 heures, par une nuit noire et un temps pluvieux, les Allemands qui ont préparé l'attaque par un bombardement intense dans le courant de l'après-midi, descendent, en trois vagues, de la Roche-Hellé et du Rocher-Wickle et attaquent de front et de flanc à la grenade les compagnies en première ligne du 2e bataillon. Les deux premières vagues sont repoussées, mais la troisième réussit à s'infiltrer entre les 6e et '7e compagnie, coupant du gros du bataillon cinq sections de ces deux dernières compagnies.
La situation peut, heureusement, être rétablie avec rapidité, grâce ic l'énergique résistance des fractions d'aile et à l'intervention du ler bataillon qui vient étayer et recueillir le 2e bataillon sur la deuxième position.
Dès le lendemain, et malgré l'intensité du bombardement, l'organisation défensive de la nouvelle ligne est entreprise.
Mais l'ennemi n'a point encore renoncé à nous chasser de l’Hartmann ; le 30 décembre, il prononce, sur le front du 3e bataillon, deux violentes attaques que la 11e compagnie arrête net. Le 1er janvier 1916, les Allemands attaquent sur tout le front du Régiment et sur celui tenu plus à droite par des compagnies de chasseurs (région du Faux-Silh). Sur le front du 23e les positions sont intégralement maintenues, mais les chasseurs sont débordés à notre droite qui se trouve bientôt dans une situation critique. La 11e compagnie, menacée d'encerclement, doit se reporter un peu en arrière ; elle arrête net les progrès de l'ennemi devant la tranchée de 2e ligne. Dans la nuit du 1er au 2, cette compagnie repart, avec une ardeur magnifique, à la contre-attaque ordonnée par le Commandement et reprend tout le terrain qu'elle avait dû céder.
Mais cette lutte opiniâtre et sans répit à épuisé le Régiment qui n'a pas perdu moins de 24 officiers et de 907 hommes, depuis le 20 décembre.


Extrait des pertes du régiment.