Trévoux
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PERRIN Louis Antoine
Ses origines
Louis Antoine PERRIN est né le 11/10/1891 à Trévoux.
Son père
Claude Antoine avait 25 ans et était licencié en droit.
Sa mère
Marie Stéphanie née DUMAS avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Antoine PERRIN mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier licencié.
Sa vie avant la guerre
Recensement Trévoux 1896 - Grande Rue -
Recensement Trévoux 1901 - Rue du Palais -
Recensement Trévoux 1906 - Rue du Bois -
Recensement Trévoux 1911 - Rue du Bois -
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Denise Jeanne Florine née le 11/11/1897 à Trévoux.
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Pierre Antoine né le 26/01/1899 à Trévoux.
Au moment du conseil de révision Louis Antoine PERRIN était étudiant.
Il est engagé volontaire pour 5 ans le 5/10/1911 au titre du 22e RI
comme élève de l'Ecole nationale des Mines de Saint Etienne.
Il passe au 23e RI le 1/04/1914.
La guerre
Louis Antoine PERRIN est nommé caporal le 3/09/1914 et aspirant le
25/12/1914.
Il est nommé sous lieutenant à titre temporaire le 19/02/1915.
Il est tué au bois de Martignon - Ban de Sapt - le 24/07/1915.
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Historique du 23e RI |
Dont extrait :
L'opération du 8 juillet nous avait remis en possession de la cote
627 ; mais on se rendait compte que, pour atteindre entièrement le but
indiqué plus haut, il était nécessaire de prononcer une nouvelle attaque
portant nos lignes nettement au delà des dernières pentes de la cote
627, sur lesquelles l'ennemi était encore accroché.
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore
confiée au lieutenant-colonel Sohier, et à laquelle prirent part 7
compagnies du 23e RI. (2e et 3e bataillons) ; Le groupe cycliste de la
6e D. C; 1 compagnie du 133, RI 1 compagnie du 43e RIT.
Le terrain sur lequel allait se dérouler l'action était constitué par
les flancs est et sud-est de la hauteur 627, dénudée dans sa partie
haute que nous occupions, mais partiellement boisée sur les pentes qui
s'abaissent assez brusquement, au nord, vers la route
Moyenmoutiers-Launois, à l'est, sur le village de Launois, au sud, vers
le vallon de Frabois.
Les positions allemandes à enlever étaient établies, autour et en avant
du village de Launois, sur les dernières pentes de la hauteur 627.
Trois groupes d'attaque furent constitués: A gauche, quatre compagnies
du 3° bataillon du 23e R.I., sous le commandement du chef de bataillon
Bonnotte.
Au centre, quatre compagnies du 2e bataillon du 23e et une compagnie du
133e sous le commandement du chef de bataillon Rotilet.
A droite, le groupe cycliste de la 6e D.C. sous les ordres du capitaine
Marmier. Les parallèles de départ étaient établies sur la ligne Crête
627 (bois Martignon, ferme de Fayemont), Battant de Bourras.
Les objectifs finaux à atteindre étaient respectivement les trois
groupes de maisons (nord, central et sud) de l'agglomération de Launois,
transformés par l'ennemi en trios puissants centres de résistance.
La préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les
Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de
l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ;
les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e
bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel
Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à
l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de
shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses,
atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du
nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un
combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement
cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e
bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir
ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de
Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son
mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux
mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en
butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs
de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de
cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la
droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée
de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre
de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures,
les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le
groupe cycliste, se constituent prisonniers.
L'opération a donc pleinement réussi ; désormais la possession de la
crête 627 est définitivement assurée et la position de La Fontenel1e
restera intacte entre nos mains jusqu'à la fin de la guerre.
Extrait des pertes du régiment.
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