PERRET Honoré Paul Prosper
Ses origines
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Prosper PERRET est né le 4/08/1887 à Cras sur
Reyssouze au hameau des Pochons.
Son père Jean Marie Honoré avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Victorine Céline née PONCET avait 36 ans. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Prosper PERRET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier licencié.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cras sur Reyssouze 1891 - Les Pochons -
Recensement Cras sur Reyssouze 1896 - Les Pochons -
- Eugène Léon né à Cras sur Reyssouze le 5/02/1876; marié en 3110/1901 à
Cras avec Marie Clarisse Albina PIRART.
- Marie Léontine Théodorine née à Cras sur Reyssouze le 27/07/1878; mariée
le 27/06/1904 à Ordonnaz avec Anthelme Lucien Amboise GRIMAUD.
Au moment du conseil de révision Prosper PERRET était séminariste.
Son père était décédé et sa mère résidait à Ordonnaz canton de Lhuis.
Il est incorporé au 60e RI le 9/10/1908.
Il est nommé caporal le 11/04/1909, sergent le 25/09/1909.
Il est promu sous lieutenant le 1/04/1910 et affecté au 44e RI.
Il est libéré le30/09/1910.
Prosper PERRET est envoyé à Trévoux.
Liste électorale Trévoux 1913.
La guerre
Prosper PERRET est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est tué le 16/09/1914 à Autrèches (Aisne).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Cras sur Reyssouze.
Monument aux morts de Cras sur Reyssouze.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses
contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui
dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec
des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de
Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants. Le 20, au petit jour, les Allemands
surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le
régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il
s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Extrait des pertes du régiment.
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