BERCHARD Joseph
Ses origines
Joseph BERCHARD est né le 26/05/1892 à Feillens au hameau de Ternant.
Son père Laurent avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née MONTERRAT avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph BERCHARD mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1911 - Ternant -
- Francine né le 26/12/1895 au hameau de Ternant; mariée le 30/08/1916
à Feillens avec Antoine Jean Marie GRANGER; décédée le 4/05/1983 à
Macon.
Au moment du conseil de révision Joseph BERCHARD exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Joseph BERCHARD est blessé le 18/10/1916 à Frégicourt (Somme) par éclats
d'obus à la cuisse et au bras gauches.
Il est affecté au 107e bataillon de chasseurs à pied.
Il est tué le 26/01/1917 à Verdun.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale BELLERAY (55 - Meuse) Type 1060.
Il est cité à l'ordre du bataillon le 16/02/1917 : " Bon chasseur brave
et courageux; faisant partie d'un convoi de ravitaillement dans un
secteur violemment bombardé est resté à son poste malgré la fréquence du
tir; A été mortellement blessé."
|
107e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits :
Le 12 janvier 1917, le bataillon est enlevé en camions et va cantonner à
la citadelle de Verdun, où il séjourne jusqu'au 26 janvier, à
l'exception de la C.M. qui se porte, le 14 janvier, à Souville, en
réserve de division. Du 15 au 22 janvier, les compagnies de voltigeurs
sont employées à des travaux de route sur les arrières du champ de
bataille : la 1e compagnie entre Bras et Chambrettes ; les 2e et 3e
compagnies entre Souville et Chambouillet. Ces travaux exécutés sous les
tirs de harcèlement de l'artillerie allemande sont pénibles. Les pertes
éprouvées sont de 3 tués et 10 blessés.
Secteur de Bezonvaux.
Dans la nuit du 26 au 27 janvier, le 107e bataillon de chasseurs relève,
dans le village de Bezonvaux, le 102e bataillon de chasseurs. Le
bataillon est encadré à droite par le 401e R.I, et à gauche par le 321e
R.I. Les organisations très précaires ne peuvent être améliorées en
raison de la dureté du sol gelé. L'ennemi heureusement est peu actif. Le
bataillon reste en ligne à Bezonvaux jusqu'au 2 février. Les pertes
s'élèvent à 1 tué et 16 blessés. Relevé dans la nuit du 2 au 3, les
compagnies du 107e bataillon sont maintenues jusqu'au 7 février dans la
zone Souville, la Valveline, pour exécuter des travaux. Le 8 février, le
bataillon est rassemblé à la Citadelle. Le 10 février, il s'embarque à
la gare de Verdun à destination de Pargny-sur-Saulx, où il débarque à 12
heures. Cantonnements à Bignicourt.
|