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COUTURIER Tony
Ses origines
Tony COUTURIER est né le 7/01/1894 à Feillens au hameau de Ternant.
Son père Jean avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née CORDENOD avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Tony COUTURIER mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1906 - Ternant -
- Louis Claude Marie née à Feillens au hameau de Ternant le
16/01/1892; marié à Feillens le 13/10/1919 avec Marie Agathe LAURENT.
- Marie Antoinette née à Feillens au hameau de Ternant le 19/03/1900;
mariée le 21/11/1919 à Feillens avec Auguste Henri SADOT; décédée le
18/12/1986 à Macon.
Au moment du conseil de révision Tony COUTURIER exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Tony COUTURIER est incorporé le 1/09/1914 au 14e bataillon de chasseurs
à cheval.
Il passe au 27e régiment d'infanterie le 7/10/1914 puis au 95e régiment
d'infanterie le 15/12/1914.
Il passe au 408e régiment d'infanterie le 24/10/1916.
Il est tué le 25/05/1917 à Rocourt.
Il est cité à l'ordre du régiment le 23/06/1917 : "Au cours d'in violent
bombardement des premières lignes a été tué glorieusement à son poste de
guetteur; soldat ayant toujours fait preuve de beaucoup de courage et
d'un réel sang froid.
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Saint-Quentin (02 - Aisne) Tombe 686.
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Historique du 408e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Les Boches sont maintenant solidement enterrés dans leur fossé
Hindenbourg et le 408e va reprendre la vie de tranchée : le 3 mai, tout
le régiment est en ligne à la porte de Saint-Quentin, en liaison à
gauche avec les Anglais. Il fait beau temps, la ligne occupée déjà
depuis plus d'un mois commence à être organisée et la vie y est pour
nous d'autant plus supportable que l'ennemi a l'air de vouloir faire
porter toute sa mauvaise humeur sur les artilleurs qui ont dû installer
leurs batteries en pleine campagne. On est gêné cependant par la seule
vue de la belle basilique, d'où les Boches peuvent jeter un large regard
circulaire sur toute la région.
On revient au bout d'un mois en réserve d'armée à Muille Villette et
Esmery-Hallon où, malgré le peu de confortable des villages, en grande
partie détruits, on jouit d'un bon repos qu'on occupe en fêtes et
divertissements de toutes sortes.
Rocourt Saint Martin |
Extrait des pertes du 408e RI. |
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