LACOUR Philibert
Ses origines
Philibert LACOUR est né le 27/10/1890 à Feillens au hameau de Limerol.
Son père Philibert avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Magdeleine née CHAMBARD avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philibert LACOUR mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1906 - Limerol -
- Joseph né le 19/05/1888 à Feillens au hameau de Limerol; marié à
Feillens le 31/12/1925 avec Marie Victorine Lucie PELUS; décédé à Macon
le 18/02/1975.
- Louise Anna née le 7/01/1895 à Feillens au hameau de Limerol; mariée à
Feillens le 1/03/1929 avec Louis GEORGES; décédée le 25/12/1976 à Macon.
- Marius né le 13/04/1900 à Feillens au hameau de Limerol; marié le
16/05/1925 à Villeneuve le Roi (Seine et Oise) avec Germaine TALOTTE;
décédé le 8/04/1965 à Paris 16e.
Au moment du conseil de révision Philibert LACOUR exerçait le métier de
charpentier en bateau.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913 et revient à Feillens.
Liste électorale Feillens 1914
La guerre
Philibert LACOUR est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il décède de blessures de guerre le 16/09/1914 à Vic sur Aisne (Aisne).
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale Vic-sur-Aisne (02 - Aisne) ossuaire B.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits : Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun
répit. Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de
l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ;
toute la division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants,
malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche
aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants
se livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la
possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche. Dans la nuit du 13
au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment,
réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les
baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une grande partie des
assaillants.
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