COUTURIER Aimé Ernest
Ses origines
Ernest Aimé COUTURIER est né le 2/04/1896 Feillens au hameau de Bey.
Son père Benoit avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Célestine née ROBIN avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ernest Aimé COUTURIER mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1911 - Bey -
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Jeanne née le 18/04/1893.
- Marie Claudine née à Feillens à Bey le 3/07/1898; mariée à Replonges le
11/10/1933 avec Alphonse NALLET.
- Laurent
- Francisque Henri né à Feillens (Bey) le 10/04/1903; marié à Feillens le
28/10/1926 avec Marcelle Germaine GOLLIN.
- Jean né à Feillens (Bey) le 31/12/1910; marié à Replonges le 13/03/1935
avec Argentine Angèle WASTYN.
Au moment du conseil de révision Ernest Aimé COUTURIER exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Ernest Aimé COUTURIER est incorporé à compter du 3/04/1915 au 44e
régiment d'infanterie.
Il passe au 132e régiment d'infanterie le 3/07/1916.
Il est tué le 29/09/1916 aux combats de la Somme à Bois Labbé dans le
secteur de Bouchavesnes.
Bataille de la Somme (septembre)
le 24 et le 25 septembre, le 132e se porte en ligne et va arrêter
l’ennemi sur la ligne Epine de Malassise, ferme du bois Labbé à la route
de Péronne-Bouchavesnes. Sa mission est de former une barrière pour
fixer l’Allemand sur le pivot de l’immense champ de bataille de la
Somme. Il s’agit de creuser des tranchées, de poser des fils de fer et
d’organiser un système de défense sous un marmitage effroyable et
incessant. L’ennemi s’applique à arrêter, à détruire nos travaux, il
cherche à reprendre le terrain en contre-attaquant ; ses efforts sont
vains !
Quand le 132e est relevé, le 20 octobre après 20 jours d’occupation, la
barrière est constituée, le secteur est organisé au prix de combien de
sacrifices, de combien d’efforts ! Le chiffre des pertes est éloquent,
la terre remuée, les défenses accessoires placées, les coups de mains
entrepris, toutes les contre-attaques brisées en témoignent ! Voir sur
la D149, route de Bouchavesnes à Cléry-sur-Somme, un monument rend
hommage au soldat Gustave Fumery tué dans le secteur du Bois Madame le 4
octobre 1916.
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