Feillens
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ROSSET Georges Louis


Ses origines



Georges ROSSET est né le 17/05/1890 à Izernore.
Son père Charles Ulysse avait 35 ans et était maitre d'hôtel.
Sa mère Marie Clotilde Célina née HUGONNET avait 32 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges ROSSET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet de l'enseignement primaire.

 

Sa vie avant la guerre
 



Au moment du conseil de révision Georges ROSSET était élève maitre.
Il réside encore à Izernore.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Il arrive le 17/12/1913 à Feillens; il fait partie du groupe enseignant avec Claudius ROCHET.


Liste électorale Feillens 1914.
 

La guerre

Georges ROSSET est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est tué le 17/02/1915 à Fontenoy.
Son nom figure également sur le monument aux morts d'Izernore.

Historique du 44e RI.

dont extraits :
Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités fortement éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit jour, par une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers. Le commandant BIGET, du 2e bataillon, est tué sur les positions qu'il vient de conquérir. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions s’épuisent. Quand les Allemands en viennent à bout, il ne reste qu'une poignée d'hommes exténués, blessés pour la plupart. Nos morts sont nombreux, mais l'ennemi a des pertes plus sévères encore et l'avancé tentée sur Soissons est définitivement enrayée. Après un court repos, la 14e division entre en ligne sur le plateau de Nouvron, à l'extrême pointe de l'angle que forme le front à peine stabilisé et d'où l'ennemi menace Paris. Le régiment, face au village, reste sur place jusqu'en août. Commencée dans la boue de l'hiver, l'organisation du secteur se poursuit sans répit, malgré le feu continuel d'un ennemi extrêmement vigilant et bien décidé à nous mener la vie dure. Néanmoins, les boyaux se creusent, les tranchées s'aménagent, les abris s'ouvrent et les larges réseaux, dont la pose est si meurtrière, constituent pour les troupes qui nous relèvent une solide barrière de protection.