GRANGER Claude Jean Marie
Ses origines
Jean Marie GRANGER est né le 18/03/1889 à Feillens à Brux.
Son père Philibert avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née GOLLIN avait 32 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GRANGER mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1901 - Hameau de Brux -
- Marie Claudine née le 10/12/1886 à Feillens au hameau de
Brux; mariée le 22/01/1913 à Feillens avec Claude BROYER; décédée le
13/05/1965 à Macon.
Au moment du conseil de révision Jean Marie GRANGER exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 27/09/1912.
Il revient à Feillens au hameau de Brux.
Liste électorale Feillens 1914.
La guerre
Jean Marie GRANGER est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est tué le 16/09/1914 à Autrèches (Oise).
Initialement inhumé à Autrèches il a été transféré au
cimetière militaire de Tracy le Mont le 19/07/1920. tombe 10 carré
C.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits :
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se
couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons
d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus
abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait
accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses
contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui
dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec
des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de
Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
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