CATHERIN Victor Benoit
Ses origines
Victor Benoit CATHERIN est né le 14/04/1894 à Feillens au Degottet.
Son père
Claude avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine CATHERIN avait 35 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor Benoit CATHERIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain
foncé et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1906 - Degottet -
Au moment du conseil de révision Victor Benoit CATHERIN exerçait le métier
d'ouvrier charcutier à Saint Flour dans le Cantal.
- Marie née le 19/04/1890 à Feillens; mariée à Feillens le
15/01/1918 avec Jean Marie FROMENT
- Jean né le 24/03/1892 à Feillens; marié à Pont de Vaux le 17/05/1920
avec Fanny GUICHARD; décédé le 28/05/1980 à Pont de Veyle.
La guerre
Victor Benoit CATHERIN est incorporé au 15e bataillon de chasseurs (4e
compagnie) le 1/09/1914.
Il est tué par un obus à l'Hartmannswillerkopf le 15/10/1915 à 17 h.
Il est inhumé au cimetière français du Silberloch à Wattwiller (Alsace).
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15e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits :
Le 20 septembre, c'est sur l'Hartmannswillerkopf que, pour reprendre les
positions enlevées à un régiment voisin, les 2e et 3e compagnies
précédées d'une section du génie comme cisailleurs, s'élancent; arrêtées
par un violent barrage de grenades, elles se cramponnent au sol, font
des barrages de sacs à, terre et, , malgré le manque de munitions, ne
perdent pas un pouce de terrain.
Le 15 octobre, le régiment occupant le secteur de Rehfelsen perd
quelques éléments de tranchées. Les 4e et 6e compagnies du 15e, alors au
repos, contre-attaquent et, malgré une résistance acharnée de l'ennemi,
reprennent la majorité du terrain.
Le lendemain, l'ordre arrive de reprendre à tout prix le sommet de
l'Hartmann, dont l'ennemi s'est emparé. Le reste du bataillon, cantonné
à, Moosch, monte en ligne, et, malgré le feu des mitrailleuses, les lre
et 5e compagnies, appuyées par la 2e compagnie, s'élancent
magnifiquement, occupent et dépassent les positions de première ligne
allemandes, en faisant 50 prisonniers, et dégagent une compagnie d'un
corps voisin, entourée depuis vingt-quatre heures par l'ennemi. Le
sommet de l'Hartmann reste entre nos mains, malgré les bombardements
furieux et les contre-attaques de l'ennemi.
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