LAY François Jean Marie
Ses origines
François LAY est né le 25/11/1882 à Feillens au hameau de Brux.
Son père Claude Cyrille avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née GALLION avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François LAY mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Son père décède le 6/09/1884 à Feillens.
Au moment du conseil de révision François LAY exerçait le métier de
cultivateur.
Il est ajourné un an pour faiblesse en 1903; idem en 1904.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1905.
Il est libéré le 18/09/1906.
François LAY se marie le 13/05/1909 à Feillens avec Marie Magdeleine
CATHERIN.
Recensement Feillens 1911 - Bey -
Le couple aura une fille : Reine Gabrielle Félicie née le 17/03/1913
au hameau de Bey.
La guerre
François LAY est mobilisé au 23e RI le 11/08/1914.
Il est tué le 27/01/1915 à La Fontenelle.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale LA FONTENELLE Ban-de-Sapt (88 - Vosges) tombe
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé,
ayant comblé ses lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de
la classe 1914, reprend la garde du secteur Ban-de-Sapt - montagne
d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos
lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à, La Fontenelle
qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à
garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou
l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant
parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême
et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il
attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ;
arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut
atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ;
l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages défensifs
(1).
(1) Au cours de cette attaque, la 6e compagnie s'est particulièrement
distinguée. Elle a combattu avec une énergie remarquable et a mérité une
citation à l'ordre de l'Armée (N°10 du 10 février). Motif : “A fait
preuve, au combat du 2-, janvier 1915, sous les ordres du capitaine
BLANCHET d'une audace et d'un courage qui ont soulevé l'enthousiasme
général. A eu la moitié de son effectif hors do combat sur la tranchées
ennemies sans làcher pied. “
La Fontenelle |
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