BERRY Henri Laurent
Ses origines
Henri BERRY est né le 26/05/1890 à Feillens à Limerol.
Son père Claude Marie avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née CORDENOD avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri BERRY mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1911 - Limerol -
- Joanny né le 23/01/1885; marié à Feillens le 24/4/1923 avec Francine
Albertine BERNET.
- Marie Adèle née le 29/06/1893 à Feillens; mariée le 11/05/1920 à
Feillens avec Jean CATHERIN
- Albert né le 11/04/1901; marié à Feillens le 23/05/1929 avec Marie
Blandine Léonie GONOD.
Au moment du conseil de révision Henri BERRY exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 13e régiment d'infanterie à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
La guerre
Henri BERRY est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 15/06/1915 à Metzeral cote 830.
Il est inhumé au cimetière français du Chêne Millet à Metzeral (Alsace)
tombe 530.
Il a été cité à l'ordre du 133e RI : "tué le 15/06/1915 en montant
très crânement à l'assaut d'une position très fortement organisée qui a
été conquise."
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133e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Les jours suivants, le bataillon resta à la cote 830, continuant à
organiser la position. Opérant avec le 52e chasseurs, sous les ordres du
lieutenant-colonel Baudrand, le 2e bataillon prit part pendant ce temps
à l'attaque de l'Eichwâlde.
Le 13, en même temps que le 1er bataillon marchait sur la cote 830, les
chasseurs avaient tenté en vain d'en faire directement l'attaque. La
position se trouvait légèrement débordée par les troupes du Ier
bataillon, mais les Allemands s'y cramponnaient toujours. Il fut alors
décidé de contourner ce sommet pour le faire tomber.
Progressivement, les 16 et 17 juin, on en continua l'encerclement par
les bois de Sommerlitt et d'Altenhof. La menace de notre manœuvre finit
par avoir raison de la ténacité de l'ennemi. Et le 18, au matin, la 8e
compagnie put occuper l'Eichwâlde que les Boches venaient d'abandonner
précipitamment. Le mouvement se poursuivit alors en direction de la
Fecht, face à Metzeral, et des éléments du régiment prirent pied dans
Altenhof et Steinabriick.
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