LAY
Claude Joseph
Ses origines
Claude Joseph LAY est né le 22/07/1896 à Feillens au hameau de Limerol.
Son père Louis avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née COUTURIER avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Joseph LAY mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
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Recensement Feillens 1906 - Limerol -
- Laurent né le 17/11/1897 au hameau de Limerol
- Antoine Claude né le 21/01/1901 au hameau de Limerol; marié à Saint jean
sur Veyle le 7/05/1925 avec Marie Reine Léonie; décédé le 5/04/1983 à
Bagé le Chatel.
- Jeanne Mélanie née le 2/06/1904 au hameau de Limerol; décédée le
26/05/1980 à Brignais (Rhône).
Au moment du conseil de révision Claude Joseph LAY exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Claude Joseph est incorporé le 9/04/1915 au 35e régiment d'infanterie.
Il passe au 172e RI le 30/03/1916 puis au 44e RI le 5/10/1916.
Il disparait le 16/04/1917 à la
ferme du Godat (Marne).
Son décès sera fixé au 16/04/1917 par le tribunal de Bourg le
18/05/1921.
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Historique du 44e RI. |
L'offensive du 16 avril 1917.
Après une période d'instruction au camp de Mailly, la division est
amenée dans la région nord-ouest de Reims. Dans la nuit du 15 au 16
avril 1917, le 44e occupe les parallèles de départ du
secteur du Godat qu'il a
organisées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e
division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le
contournant par le nord. Son objectif final est la grande route de Reims
à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une
première position étayée de points d'appui solides, par trois positions
intermédiaires et des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont
permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de
défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places
d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu
après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant
DE PÉLACOT prend alors le commandement. A peine le bataillon de tête
a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le
commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le
dépassent. Le bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp,
mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains
de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses
contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie,
s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2e bataillon
progresse vigoureusement à droite, constamment en avance sur l'horaire
prévu. Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève successivement
la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées
intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques
éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde
les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en empare
en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais la
situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse
le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise
hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a formé
quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais
bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le
bataillon DUBIN. Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger
mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se
rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle
position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le
combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi. La
journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de
bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre
d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres.
Ferme disparue, située entre Cormicy et Loivre, sur le canal de
l’Aisne à la Marne (aujourd’hui à quelques mètres de l’A26), près de
l’écluse du même nom.
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