DESCHAUX
Jean Marius
Ses origines
Jean Marius DESCHAUX est né le 17/03/1883 à Feillens au hameau de
Degottet.
Son père Claude Marie avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née CATHERIN avait 32 ans.
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Claude Marie DESCHAUX |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marius DESCHAUX mesurait 1.78 m; il avait les cheveux et les yeux
noirs.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1896 - Degottet - (Aucune indication sur
Philibert DESCHAUX; il est possible qu'il s'agisse de Rambert).
Laurent DESCHAUX 1872-1922
Claude DESCHAUX 1875-1922
Marie Rambert DESCHAUX 1877-
Jeanne Marie DESCHAUX 1879-1913
Son père était décédé le 4/04/1895.
Au moment du conseil de révision Jean Marius DESCHAUX exerçait le métier
de plumeur de volailles.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est tambour le 19/09/1906.
Il est libéré au titre de soutien de famille le 28/03/1907.
Recensement Feillens 1911 - Le bourg -
- Jean Claudius fils naturel (jumeau) de Jeanne Maie DESCHAUX
(couturière) né le 20/06/1906 à Feillens; marié à Bourduns (Haute Marne)
le 4/03/1933 avec Madeleine Juliette CUDEL.
- Paul André fils naturel (jumeau) de Jeanne Maie DESCHAUX (couturière) né
le 20/06/1906 à Feillens; marié à Lyon 2e le 2/07/1938 avec Micheline
Justine Marie COURBIS; décédé à Lyon 2e le 2/06/1978.
Liste électorale Feillens 1914.
A la vieille de la guerre il est toujours à Feillens; son frère Laurent
est à Ternant.
La guerre
Jean Marius DESCHAUX est mobilisé au 23e RI (1ere compagnie) le
12/08/1914.
Il est tué le 22/06/1915 à La Fontenelle.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale La Fontenelle à Ban-de-Sapt (88 - Vosges) Tombe
212.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui,
depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités
territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et
le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le
1er bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui
reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir
d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle
et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des
renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris
défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance (1) jusqu'à l'arrivée
des renforts.
(1) La 7e compagnie et le premier peloton de la
1ere compagnie se sont particulièrement fait remarquer et ont été cités
ia l'ordre de l'Armée. La 9e compagnie du 23 R I. - Ordre de l'Armée n°
23, du 25 juin 1915 Sous les ordres du capitaine BERBAIN, le 22 juin,
s'est maintenue héroïquement sous un feu écrasant d'artillerie qui a
duré quatre heures. Après le bombardement, a repoussé l'attaque d'un
ennemi très supérieur en nombre, puis lui a repris un ouvrage avancé
dans lequel il avait réussi à pénétrer » Le premier peloton de la 1ere
compagnie du 23 RI, sous les ordres du lieutenant MATHON. - Ordre de
l'Armée n° 35, du 11 juillet 1915 S'est. maintenu héroïquement; pendant
quatre heures sous un feu écrasant d’artillerie, ne s’est replié que sur
le point d’être entouré de toutes parts, cédant le terrain pied à pied
après avoir perdu plus de la moitié de son effectif et son chef. Est
allé au-devant de renforts pour repartir à l'attaque.
A 22 h. 15, ceux-ci arrivent enfin : ils comprennent un bataillon du 37e
Régiment d'infanterie coloniale et un bataillon du 43e territorial.
Le lieutenant-colonel Sohier, commandant l'infanterie du secteur, qui
était monté à 1a Vercoste dans le courant de l'après-midi et y avait
pris la direction de la défense, organise aussitôt, avec ces éléments,
une contre-attaque de six compagnies qui débouchent à 1 h15, vers la
crête 627, après une préparation d'artillerie malheureusement
insuffisante.
Malgré les difficultés que présente une progression de nuit dans un
terrain entièrement bouleversé et balayé par le feu intense des
mitrailleuses, nos colonnes d'attaque réalisent d'abord quelques
progrès, mais elles sont arrêtées au lever du jour (3 h. 30) par un
puissant tir de barrage que l'ennemi dirige sur elles.
La Fontenelle |
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