COUTURIER Georges
Ses origines
Georges COUTURIER est né le 29/01/1894 à Louhans (Saône et Loire) rue
des Bordes.
Son père Jean Marie avait 28 ans et était plumeur de volailles.
Sa mère Anne née BRIDON avait 20 ans.
Jean Marie COUTURIER avait été marié avec Louise LACOUR décédée le
21/09/1891 au hameau du Poux.
De cette première union était né Joanny Joseph COUTURIER.
Joanny Joseph COUTURIER est donc le demi-frère de Georges COUTURIER.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges COUTURIER mesurait 1.62 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1906 - Montgrimoux -
- Tony Philibert né à Feillens au Poux le 19/04/1900; marié à Feillens le
4/06/1923 avec Jeanne Antonine BERNOLLIN.
Recensement Feillens 1911 - Hameau du Poux -
- Joanny né le 29/04/1906 au hameau de Montgrimoux; marié le 8/02/1929
à Charnay les Macon (71) avec Marie Louise GRILLOT; décédé à Macon le
28/10/1979.
Au moment du conseil de révision Georges COUTURIER était employé
coquetier à Saint Laurent sur Saône.
Ses parents résident à Feillens.
La guerre
Georges COUTURIER est incorporé le 1/09/1914.
Il passe au groupe cycliste de la 10e division de cavalerie le
2/12/1914.
Il passe au 121e bataillon de chasseurs à pied le 4/12/1915.
Il disparait le 23/06/1916 à Thiaumont.
Présumé prisonnier son décès sera fixé au 23/06/1916 le tribunal de
Bourg le 22/11/1921.
1916 (source gzllica.bnf.fr)
Affecté d'abord à la défense du front nord-est de Nancy, le bataillon
est appelé en juin, au moment où les attaques allemandes redoublent
d'intensité sur Verdun, à participer à la défense de cette forteresse.
Il quitte la citadelle où il était depuis le 15, pour monter en ligne.
Le bataillon va, de nuit, occuper la position située sur la croupe de
Froideterre, entre l'ouvrage et la ferme de Thiaumont. Les lignes sont
imprécises, le terrain complètement bouleversé. Dans les trous d'obus
qu'ils occupent, les chasseurs subissent, dès leur arrivée, un
formidable bombardement par obus de gros calibres et obus à gaz.
Le tir de l'artillerie continue avec la même intensité, pendant toute la
journée du 22 et la nuit du 22 au 23.
Le 23, vers 3h 30, les. premières masses allemandes débouchent en vagues
serrées des positions avancées de Thiaumont. Mitrailleurs, grenadiers et
fusiliers rivalisent de courage et avec une énergie farouche repoussent,
pendant deux heures, toutes les attaques ennemies et maintiennent intact
le front du bataillon.
Mais, décimés, submergés, pris à revers, épuisés par les fatigues et les
bombardements, les chasseurs, malgré tout leur courage et leur ténacité,
ne peuvent plus résister aux attaques d'un ennemi dix fois supérieur en
nombre.
Les pertes sont très lourdes, l'effectif presque entier du bataillon est
tué, blessé ou prisonnier.
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