GRANGER Joanny
Ses origines
Joanny GRANGER est né le 4/07/1890 à Feillens au hameau de Montgrimoux.
Son père Laurent avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Philiberte née JACOB avait 27 ans.
Joanny et Philibert GRANGER étaient frères.
Monument aux morts de Feillens.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny GRANGER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu jaunâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1901 - Montgrimoux -
Son père décède le 14/05/1910 à Feillens.
Recensement Feillens 1911 - Montgrimoux -
- Jeanne Marie Antonine née le 8/02/1889 à Feillens au hameau
de Montgrimoux.
- Maria née le 18/12/1895 à Feillens au hameau de Montgrimoux; mariée le
12/04/1913 à Feillens avec Louis Marie PIN; décédée le 6/11/1961 à
Replonges.
Au moment du conseil de révision Joanny GRANGER exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Joanny GRANGER se marie le 1/12/1913 à Replonges avec Françoise
Bénédicte MORIER née à Replonges le 16/11/1886 fille de Benoit Hippolyte
MORIER.
En janvier 1914 il s'installe à Replonges au hameau de la Teppe chez
Benoit MORIER.
Le couple aura un fils Benoit né le 4/08/1914; marié à Feillens le
6/03/1943 avec Jeanne Marie COUTURIER; décédé le 5/05/1974 à Lyon 3e.
Françoise Bénédicte MORIER se remariera à Replonges le 22/11/1919 et
décédera à Bagé le Châtel le 4/10/1969.
La guerre
Joanny GRANGER est mobilisé le 2/08/1914 au 44e régiment d'infanterie.
Il est tué au combat de Vic sur Aisne du 23 au 25/09/1914.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Replonges.
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44e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il
attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force
à reculer et franchit la rivière à
Vic-sur-Aisne ; toute la
division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de
furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux
plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se
livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession
des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche. Dans la nuit du 13 au 14, le
1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des
feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e
bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants. Le 20, au
petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un
instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de
Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions
et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont
il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque.
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