CATHERIN Gaston Antoine
Ses origines
Gaston CATHERIN est né le 5/02/1894 à Paris 18e.
Son père Laurent avait 25 ans.
Sa mère Marie Louise née CORDENOD avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gaston CATHERIN mesurait 1.57 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Gaston CATHERIN exerçait le métier
d'ouvrier Pâtissier.
La guerre
Gaston CATHERIN est incorporé le 1/09/1914 au 15e bataillon de chasseurs
à pied.
Il est blessé à Sondernach par balle au nez et évacué le 17/06/1915.
Extraits
Le 13 juin 1915, le bataillon reçoit l'ordre d'attaquer
Sondernach. A 16 heures,
l'assaut se déclenche. Mais les réseaux allemands sont intacts : les 3e,
5e et 6e compagnies sont arrêtées et courageusement s'attaquent aux fils
de fer. Une lutte implacable commence sous bois, les chasseurs tombent
héroïquement, fauchés par les tirs à bout portant. Malgré les pertes
sanglantes, nos éléments prennent pied dans la première ligne et
l'organisent.
Le 17, la 1ere compagnie attaque et occupe une nouvelle ligne ennemie.
Il est évacué pour maladie le 28/06/1916.
Il passe à la 6e compagnie (9/07/1916); à la 5e compagnie (6/10/1916); à
la 2e compagnie (28/11/1916).
Il est évacué pour maladie le 17/04/1918.
Il rentre à la 5e compagnie le 19/06/1918.
Il est tué le 26/07/1918 au secteur de Hurlus (Marne).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale MONT-FRENET Cheppe (La) (51 -
Marne) tombe 2132.
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Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied. |
Débarquement à Coulommiers le 1er juillet, réembarquement le 2 à.
La Ferté-Gaucher : il n'y aura plus de repos tant qu'on n'aura pas bouté
les Allemands hors de France. Le bataillon débarque dans les environs de
Châlons-sur-Marne et cantonne à Cheppy.
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Le 22 juillet, la 4e compagnie (lieutenant PIQUET) relève une compagnie
du 14ge R. I. au croisement des boyaux York et Duchet, point
d'importance capitale que les deux adversaires se disputent depuis huit
jours avec une vaillance égale.
Le 24, à 20 heures, l'ennemi s'empare de ce carrefour : aussitôt une
contre-attaque, vigoureusement menée par le sous-lieutenant PIERSON, le
reprend et s'y maintient. Les chasseurs du 15e bataillon conserveront,
au prix des pertes les plus cruelles et avec un héroïsme sans égal, ce
coin de terre française portant le nom du chef de corps valeureux qui le
premier les conduisit au feu et au succès sur la terre d'Alsace.
De ce jour, maigre des prodiges de bravoure, les Allemands ne
reprendront pas pied dans le boyau Duchet; en effet, le 26, malgré une
violente attaque, la section PICOT (compagnie DOREAU) tient l'ennemi en
respect et l'empêche d'aborder cette position capitale.
Le village de Hurlus comptait 88 habitants en 1911. Pendant la Première
Guerre mondiale, le village fut anéanti. Il ne s'est plus jamais relevé,
victime de cette guerre.
Lors de la création du camp militaire de Suippes en 1950, la commune fut
officiellement supprimée, et son territoire rattaché à la commune
voisine de Wargemoulin, qui prit alors le nom de Wargemoulin-Hurlus pour
perpétuer la mémoire du village disparu.
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