CHANU Tony
Le monument aux morts porte l'inscription "CHANUT" alors que
l'état civil fait de "CHANU".
Ses origines
Tony CHANU est né le 14/10/1891 à Feillens au hameau de Brux.
Son père Simon avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Magdeleine née BERRY avait 44 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Tony CHANU mesurait 1.59 m; il avait les cheveux blond et les yeux jaune
verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1901 - hameau de Brux -
Recensement Feillens 1911 - hameau de Brux -
- Marie Stéphanie née à Feillens le 22/09/1884 au hameau du Poux; mariée à
Feillens le 15/05/1905 avec Jean Joseph BERNOLLIN
- Benoit Marie Philibert né à Feillens le 9/08/1886; marié le 27/05/1920 à
Feillens avec Marie Madeleine Antonine PAGNON.
- Marie Claudine née à Feillens le 23/12/1888; mariée à Feillens le
5/03/1913 avec Laurent RYON (mort 14 - 18);
remariée à Feillens le 14/05/1920 avec Jean Félix RYON.
Au moment du conseil de révision Tony CHANU exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé à compter du 8/10/1912 au 3e bataillon de chasseurs à
pied.
La guerre
Tony CHANU est tué le 30/08/1914 à Saint Benoit (Vosges).
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Historique du 3e bataillon de chasseurs à pied. |
Combats de la Chipotte (29 août – 4 septembre). — Le 29 août, le
bataillon a l'honneur de coopérer avec tous les bataillons de chasseurs
présents (1er, 10e, 31e, 17e, 20e, 21e), à l'attaque du col de la
Chipotte. Six jours durant, la lutte va se poursuivre dans ces mêmes
bois, lutte âpre et sauvage dont l'idée poignante ne peut être donnée
que par le spectacle de ces tombes amies et ennemies, confondues
aujourd'hui encore dans toute la profondeur du massif. Mais nos
effectifs vont s'appauvrissant sans cesse contre un ennemi qui se
renforce avec une régularité d'horloge ; Et pourtant la brigade bleue
s'installe au col, s'y maintenant en dépit du canon et des
mitrailleuses, jusqu'à l'arrivée d'une division de notre 14e corps.
C'est l'heure des suprêmes énergies où, pour la première fois de la
guerre, va se jouer la vie de Paris, cœur de la France. Et, le 5
septembre, le bataillon est embarqué par voie ferrée à destination de la
Marne.
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