PARIZET Laurent Marius
Il existe une différence dans l'écriture du nom entre le monument
aux morts et les documents officiels.
Monument aux morts
Monument aux morts de Manziat. |
Etat
civil |
Ses origines
Laurent PARIZET est né le 11/04/1881 à Manziat au hameau de Chanfant au
domicile de son grand père maternel François VAYER.
Son père Philibert PARIZET avait 22 ans et était tisserand.
Sa mère Marie née VAYER avait 21 ans et était épicière.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Laurent PARIZET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Laurent PARIZET exerçait le métier de
domestique à Feillens.
Sa mère était décédée le 16/08/1882.
Son père se remarie avec Marie Fanchette BENOIT.
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Voir demi frères et demi soeurs. |
Il est classé service auxiliaire en raison d'une hernie volumineuse à
droite.
Laurent PARIZET se marie à Feillens le 2/05/1904 avec Jeanne Marie
GUILLON née le 19/01/1881 à Feillens
Recensement Feillens 1911 - Brux -
- Albertine Yvonne née le 17/01/1906 au hameau de Brux; mariée à Feillens
le 28/05/1925 avec Paul Laurent BERNOLLIN.
La guerre
Laurent PARIZET est classé service armé par la commission de Bourg du
11/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il passe au 158e RI le 20/06/1915 (4e compagnie).
Il est tué le 26/09/1915 à 15 h aux combats devant Angres (Pas de
Calais).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Manziat.
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158e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le Bois en Hache (25, 26 et 27
septembre). Le Régiment donne. encore sa mesure lors des attaques du
Bois en Hache, le 25 septembre.
Après avoir enlevé trois lignes de tranchées et capturé
de nombreux prisonniers, il obéissait à regret à l'ordre de s'arrêter à
la gueule des canons ennemis. Cependant sa situation devenait critique :
les corps voisins n'ayant pu progresser, il était lui-même très en
flèche et menacé d'être encerclé. Obligé de céder du terrain, il le fit
pas à pas, avec un calme et une discipline admirables. Le 2e bataillon
se fit particulièrement remarquer : pendant 50 heures, réduit à une
poignée de braves, il défendit la tranchée des fils de fer contre les
assauts les plus furieux.
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