JOLY François
Ses origines
François JOLY est né le 4/05/1891 à Feillens à Ternant au domicile de sa
grand mère maternelle Madame veuve LAY.
Son père Philibert avait 22 ans et était militaire à Belley.
Sa mère Claudine née LAY avait 19 ans.
François et Laurent JOLY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François JOLY mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède à Feillens le 31/12/1908 au hameau de Ternant.
Recensement Feillens 1911 - Ternant -
- Jeanne Marie Léontine née le 28/08/1892 à Feillens; mariée à Feillens le
16/09/1919 avec Joseph Joanny CATHERIN.
- Victor Jean né le 1/10/1897 à Feillens; marié le 15/12/1921 à Feillens
avec Marie Félicie DUBY; décédé le 13/02/1974 à Feillens.
- Benoit le 18/05/1902 à Feillens; marié à Cruzilles lès Mépillat le
17/01/1929 avec Maria CIZAIRE; décédé à Anse le 3/12/1988.
- Marcel Jean né le 7/05/1905.
Au moment du conseil de révision François JOLY exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied à compter du
8/10/1912.
La guerre
François JOLY est tué par coup de feu le 9/05/1915 à Lorette (Pas de
Calais).
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L’offensive en Artois En mai et juin 1915 |
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Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extrait : Enfin, le 9 mai, l'attaque est annoncée. Le bataillon a
la délicate mission d'enlever la crête de Lorette, véritable dédale de
tranchées et boyaux, fouillis inextricable de fils de fer, où les
Allemands avaient entassé leurs meilleures troupes. Pendant trois
heures, notre artillerie bombarde les positions allemandes; à 10 heures,
les compagnies s'élancent à la baïonnette, mais les défenses accessoires
ont résisté à la canonnade et au lieu de la, marche facile que l'on
augurait, les chasseurs doivent ralentir leur élan. Les Allemands en
profitent pour les tirer à bout portant. Enfin, la première position est
enlevée pied à pied et au prix de pertes énormes.
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