JOLY Laurent
Ses origines
Laurent JOLY est né le 10/10/1895 à Feillens au hameau de Ternant.
Son père Philibert avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née LAY avait 23 ans.
François et Laurent JOLY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Laurent JOLY mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède à Feillens le 31/12/1908 au hameau de Ternant.
Recensement Feillens 1911 - Ternant -
- Jeanne Marie Léontine née le 28/08/1892 à Feillens; mariée à Feillens le
16/09/1919 avec Joseph Joanny CATHERIN.
- Victor Jean né le 1/10/1897 à Feillens; marié le 15/12/1921 à Feillens
avec Marie Félicie DUBY; décédé le 13/02/1974 à Feillens.
- Benoit le 18/05/1902 à Feillens; marié à Cruzilles lès Mépillat le
17/01/1929 avec Maria CIZAIRE; décédé à Anse le 3/12/1988.
- Marcel Jean né le 7/05/1905.
Au moment du conseil de révision Laurent JOLY exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Laurent JOLY est incorporé à compter du 16/12/1914 au 60e régiment
d'infanterie.
Il passe au 153e RI le 26/05/1915.
Il décède à Beaulne (Aisne) le 19/04/1917.
Il est inhumé le 26/04/1917 au cimetière militaire de Beaulne.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale SOUPIR N°1 SOUPIR (02 - Aisne) tombe 2641.
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Historique du 153e RI |
Après un repos en Lorraine, dans les cantonnements de Lorey,
Roville-devant-Bayon et Saint Mard, le 153e s'embarque en chemin de fer
à Bayon, le 14 janvier, et arrive à Château-Thierry le 15. Il va prendre
part à la grande offensive de l'Aisne ; les reconnaissances de secteurs
alternent avec l'instruction dans la région de Bonnes, au nord de
Château-Thierry.
Le 19 mars, le lieutenant-colonel MATTER en prend le commandement, qu'il
va conserver sans interruption jusqu'à la fin de la guerre. A partir du
28, le 153e occupe une partie de la première ligne ainsi que Madagascar
et le bois de Mortmare. Le 16 avril, à 6 heures l'offensive se
déclenche. Le 3e bataillon (commandant FRÉBILLOT) enlève d'un seul élan
les premiers objectifs et pénètre dans le bois Brouze ; les autres
bataillons progressent malgré l'ennemi, si bien que le régiment, en
flèche, contre-attaqué avec violence, est sérieusement menacé. Mais
cette pointe audacieuse porte ses fruits, et les voisins, grâce à elle,
peuvent avancer.
Le 17, le Chemin-des-Dames est atteint et la ferme des Grelines tombe
entre nos mains après un vif combat.
Le 20, le régiment passe en réserve dans la région Mont-Notre-Dame,
Tannières, Dhuysel. Le 15 mai, il remonte en ligne et organise le
secteur de Braye-en-Laonnois, dans des circonstances particulièrement
difficiles, sous des bombardements très violents. Le 2 juin, il part
pour la Lorraine.
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