CORDENOD Benoit
Ses origines
Benoit CORDENOD est né le 15/02/1882 à Feillens à La Chapelle.
Son père Philibert avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née POMMEREL avait 35 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit CORDENOD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1891 - La Chapelle -
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Marie
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Marie Louise
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Antoine
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Philibert
Au moment du conseil de révision Benoit CORDENOD exerçait le métier
d'ouvrier boulanger à Moulins.
Benoit CORDENOD est ajourné un an en 1903 pour "faiblesse, goitre)".
Il est incorporé à la 7e section des commis et ouvriers à compter du
15/11/1904.
Il est libéré le 18/09/1906.
Benoit CORDENOD se marie le 24/04/1907 à Feillens avec Eugénie
COUTURIER née à Feillens le 19/05/1884.
Recensement Feillens 1911 - Le bourg -
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Albert Claude né le 22/03/1908 au bourg.
- Jeanne Séraphine née le 1/08/1911 à Feillens au bourg.
Son frère
Philibert Clément.
La guerre
Benoit CORDENOD est mobilisé le 2/08/1914 à la 7e section des C O A.
Il passe au 23e RI le 11/03/1916 puis au 403e RI le 21/08/1916.
Il décède de ses blessures le 24/04/1917 à l'ambulance 1/151 à Reims
(Marne).
Il faisait partie de la 11e compagnie.
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Historique du 403e RI |
Secteur Betheny-Voie ferrée de Laon
Attaque du 16 avril. —Malgré un temps défavorable, le 16 avril, à 6
heures, les 9e, 11e et 3e C. M., sous le commandement du capitaine
adjudant-major BEAUPUIS, s'emparent d'un seul élan de leurs objectifs,
faisant 215 prisonniers, dont plusieurs officiers, et capturant un
important matériel. Dans la journée et la nuit suivante, elles résistent
à dix-sept contre-attaques jusqu'à ce qu'elles fussent complètement
relevées par le 2e bataillon, qui continue à assurer la défense du
saillant.
Pertes. — Le sous-lieutenant BRUNO est tué.
Le 18 avril, le commandement FREY prend, pendant l'indisponibilité du
commandant VENEL, le commandement du 2e bataillon.
Le 21 avril, à 4 h.30, une violente attaque allemande se déclenche.
L'attaque échoue devant la 7e compagnie (droite) et parvient à bousculer
la 5e (gauche). Une contre-attaque immédiate reprend tout le terrain
perdu et s'empare d'une mitrailleuse, faisant des prisonniers et causant
des pertes sanglantes à l'ennemi. Le lieutenant-colonel COLLET, du 158e
R. I., prend le commandement du 403e en remplacement du colonel
ROLAND-CADET, appelé à la direction de l'infanterie de la 11e Division.
A partir du 23 avril, au matin, le Régiment cantonne à Reims, dans les
caves. Les pertes subies pendant ce dernier séjour aux tranchées
s'élèvent à 83 hommes tués. 7 officiers blessés (lieutenant CHARBONNOT,
sous-lieutenants BOINARD, MARTIN, CUNY, PIÉTRY, AUBRY, PIMONT) et 324
hommes. 29 hommes disparus.
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