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LOMBARD François


Ses origines


François LOMBARD est né le 7/12/1891 au domicile de son grand père Laurent BERNET à Feillens au hameau de la Chapelle.
Sa mère Jeanne Marie BERNET avait 19 ans et était journalière.
Jeanne Marie BERNET s'est mariée le 19/12/1894 avec Jean Philibert Joseph LOMBARD né à Feillens le 18/03/1870 et résidant à Feillens où il était domestique.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François LOMBARD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Feillens 1906 - La Chapelle -



Recensement Feillens 1911 - La Chapelle -

 - Albert Laurent né le 22/07/1898 à Feillens au hameau de la Chapelle; marié à Replonges le 28/01/1928 avec Joséphine Alice NOBLET; décédé le 3/09/1981 à Macon.
 - Maria Alice née le 25/07/1900 à Feillens au hameau de la Chapelle.
 - Philibert Antoni né le 28/05/1905 à Feillens au hameau de la Chapelle; marié le 9/04/1931 à Saint Maurice de Gourdans avec Yvonne THEVENET

Au moment du conseil de révision François LOMBARD exerçait le métier de plumeur de volailles à Saint Georges de Reneins.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie le 8/10/1912.
Il est tambour le 9/11/1913.
 

La guerre


François LOMBARD est tué le 20/04/1917 sur la commune de Loivre (Marne).
Il faisait partie de la 5e compagnie.
Il est inhumé vers point 8390 du plan directeur de Loivre.
Il est cité à l'ordre du régiment le 17/05/1917 :"Excellent soldat; tombé au champ d'honneur en se portant crânement à l'attaque."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il sera transféré à la nécropole nationale La maison bleue à Cormicy (51 - Marne) tombe 1392. 

Historique du 133e RI.

Pour faire tomber le village de Loivre et s'établir sur la voie ferrée, le général de division avait monté deux attaques convergentes, séparées au départ par un intervalle de deux kilomètres. 
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Dans la journée du 15, les chefs de bataillon furent prévenus, par note personnelle et secrète, à ne communiquer aux troupes qu'à minuit, que le jour « J » était fixé au lendemain 16, l'heure « H » à 6 heures du matin. La nuit vint et la pluie avec elle. Dans l'ombre, les troupes serraient sur l'avant. Les boyaux s'encombraient. Les hommes de corvée, se frayant un chemin à coup de coudes en montant sur les terre-pleins aux endroits trop engorgés, arrivaient chargés des vivres du soir et des suppléments donnés pour le combat. Les officiers faisaient faire à la cisaille les brèches dans les réseaux, pour permettre le passage des groupes d'assaut. Par endroits on abattait les parapets pour pouvoir déboucher facilement.

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Le 20, ce fut le tour du 2e bataillon d'attaquer. Il devait s'emparer du petit bois et de la voie ferrée jusqu'au point 72.2.
L'opération, conduite par les 6e et 7e compagnies sous le commandement du chef de bataillon Accoyer, réussit complètement.
De violentes rafales de mitrailleuses, partant de la voie ferrée et du bois en Potence, obligèrent un instant les troupes d'assaut à se coucher, mais les grenadiers, ainsi que les « schilt », se précipitèrent directement sur les abris dont le nettoyage commença aussitôt.
Une mitrailleuse s'était révélée particulièrement gênante à la corne sud-ouest lu bois en Potence ; l'escouade de F.-M., de la 6e compagnie, réussit à la manœuvrer : l'ayant prise à revers, elle l'obligea à cesser son jir et permit ainsi la reprise du mouvement de la 7e compagnie. La position était désormais à nous. Ce fut en vain que le Boche, qui se défendait avec énergie, essaya de réagir. Il y eut de vifs corps à corps, mais tout fut inutile de sa part et le nettoyage des abris se poursuivit tout le long de la voie ferrée jusqu'au delà du point 72.2. Une fraction de la 7e, poussant même jusque dans le boyau de Wotan, réussit à en ramener une mitrailleuse.

Nos soldats étaient partis avec un bel enthousiasme à l'assaut d'un ennemi dont ils connaissaient la force. Nos pertes furent sensibles mais ne pouvaient se comparer à celles des Boches. Ceux-ci avaient en effet perdu près de 200 tués et de 100 blessés. En outre nous leur avions enlevé 300 prisonniers, 7 mitrailleuses, 6 minen et lance-bombes, 800 fusils, 60.000 cartouches et un important matériel de toute sorte.
Le régiment resta encore quatre jours en ligne sur des positions que l'ennemi, de dépit, bombardait avec rage, et fut relevé dans la nuit du 24 au 25 avril.