Feillens
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COUTURIER Benoit


Ses origines


Benoit COUTURIER est né le 12/02/1885 à Feillens au bourg.
Son père Laurent avait 38 ans et était journalier.
Sa mère Marie née MONTERRAT avait 36 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit COUTURIER mesurait 1.57 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1891 - Brux -

 - Maria née le 13/07/1891 à Feillens.



Au moment du conseil de révision Benoit COUTURIER exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Benoit COUTURIER se marie à Feillens le 5/12/1910 avec Catherine GOLLIN née le 29/03/1884.
Sa mère était décédée à cette époque.


Recensement Feillens 1911 - Ternant -

Le couple a eu un fils Laurent Marius né le 1/04/1913 au hameau de Ternant; marié à Macon le 10/12/1938 avec Andrée Charlotte GUIGNARD.
 

La guerre

Benoit COUTURIER est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916 puis au 230e RI le 11/06/1916.
Il est tué le 27/09/1918 dans la région de Rouvroy (Marne).
Il est inhumé à la nécropole nationale La maison bleue Cormicy (51 - Marne) tombe 752.

230e régiment d'infanterie

Dans la nuit du 24 au 25, le régiment prend position dans le secteur déjà connu de la Main-de-Massiges, d'où son attaque doit déboucher le 26 au matin. Dans leurs grandes lignes. les directives reçues comportent deux séries d'opérations : d'abord une bataille de rupture consistant à forcer l'ennemi sur sa première position, puis l'exploitation ultérieure du succès en direction générale de l'Argonne. Pour la première phase. le régiment partant du ravin des Noyers doit s'emparer des organisations ennemies de l'ouvrage de la Défaite et du bois die la Clef, coiffant cette croupe, en fin de manœuvre, face au nord et face à l'est. A cet effet, les IVe et VIe bataillons, ce dernier renforcé des groupes francs et d'une compagnie du vB bataillon, amenés a pied-4'œuvre pendant la première partie de la nuit du 25 au 26, donneront l'assaut à l'heure H, tondis que lie reste du Ve bataillon viendra les remplacer sur lieurs emplacements. Les trois compagnies de mitrailleuses seront employées à des tirs indirects- sur des points sensibles des positions adverses.

La préparation d'artillerie commence à 23 heures, à 4 heures du matin l'attaque se déclenche et nos éléments pénètrent dans les lignes ennemies. On s'aperçoit de suite que l'ennemi, comme au 10 août, rompt le combat et se retire sur ses arrières ; on capture sur place, avant leur travail, des détachements de pionniers restés en ligne pour faire sauter les abris et rendre inutilisable la position.
Dès le milieu du jour les objectifs assignés sont occupes conformément à l'ordre d'opération. On se dispose immédiatement à passer à la deuxième phase du mouvement.
L'examen attentif des renseignements révèle que l'ennemi a transporté sa résistance sur deux lignes sérieuses. L'une, descendant des pentes est du plateau de Gratreuil, parsème la vallée die la Dormoise des tranchées d'Olmütz de Prague et des Ardennaises, l'autre continuant l'éperon de Bellevue et le piton du Cuvelet se poursuit en avant et à l'est du village de Bouconville. (Ouvrage Rond, tranchée de Bouconville)
Le 27, la vallée de la Dormoise est aisément nettoyée, l'ennemi n'y conservant que de faibles effectifs, sauf aux Ardennaises où le régiment de droite doit mener un dur combat.

Dès le 27 au soir, les trois bataillons sont poussés en avant des tranchées d'Olmütz et de Prague, elles y capturent ainsi qu'aux abords du Bois-sans-Nom et du carrefour Dreckeck, d'importants contingents de prisonniers. Sur la gauche, le massif de Gratreuil n'est pas encore tombé; sur la droite, l'avance se fait plus lente ; le 28, à 16 heures le 230e reçoit l'ordre de passer sans désemparer à l'attaque des lignes die Bouconville. En moins de trois quarts d'heure les IVe et VIe bataillons sont orientés, se portent en avant, enlèvent tous leurs objectifs, de la gauche de l'Ouvrage Rond au Calvaire de Bouconville. et capturent toute la garnison. Malheureusement le régiment de droite n'a pu déclencher son action en même temps que la nôtre, il fait savoir que son mouvement ne sera prêt que dans la seconde partie de la nuit et demande une nouvelle préparation d'artillerie. Il eût été dangereux d'effectuer cette préparation, nos troupes restant en position : force nous est donc de les faire rétrograder sur leurs emplacements de départ, mouvement pénible par une nuit épaisse aggravée d'une pluie diluvienne. Au matin, les positions sont reprises, l'ennemi, au lieu de se ressaisir ayant vidé les lieux après notre attaque de la veille. A deux kilomètres nord du Bouconville, s'étend le bois de la Malmaison, ancien camp de repos de l'ennemi. C'est là que l'adversaire s'est retiré.

Dès le milieu du jour le Ve bataillon amorce sa marche d'approche qu'il effectue avec une grande habileté, s'infiltrant à l'insu de l'ennemi le long de la lisière ouest du bois. Le VIe bataillon est poussé à la nuit tombante le long de la lisière sud et au matin l'un et l'autre effectuent une attaque convergente. La garnison, composée d'éléments les plus disparates (plus de dix unités différentes), tombe entre nos mains et le régiment en entier se rassemble dans le bois.


Rouvroy (Marne) s'appelle « Rouvroy-Ripont (Marne) » depuis le 16/06/1950.