Feillens
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BUATHIER Claude


Ses origines

Claude BUATHIER est né le 19/01/1882 à Feillens au hameau de Brux.
Son père Laurent avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née DESCHAUX avait 16 ans.
Claude et Jean Marie BUATHIER étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BUATHIER mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1901 - hameau de Brux -

 - Marie Claudine née à Feillens le 13/07/1890; mariée le 26/11/1918 à Feillens avec Maurice GOLLIN; décédée à Saint Laurent sur Saône le 20/11/1974.
 - Marius né à Feillens le 3/06/1903; marié à Feillens le 24/05/1926 avec Claudia JACOB; décédée le 24/01/1977 à Macon.


Au moment du conseil de révision Claude BUATHIER exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1903 pour faiblesse.
Il est de nouveau ajourné un an en 1904 et affecté aux services auxiliaires en 1905.

Claude BUATHIER se marie à Feillens le 7/03/1906 avec Louise COUTURIER née le 25/07/1883 à Feillens.


Recensement Feillens 1911 - hameau de Poux -

 - Laurent né à Feillens le 8/01/1908.
 

La guerre

Claude BUATHIER est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du 9/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 24/11/1914.
Il est clairon le 23/04/1915.
Il passe au 41e bataillon de chasseurs à pied le 19/12/1915.
Il est blessé le 17/10/1916 à Sailly Saillisel (Somme) : fracture sous trochantérienne du fémur droit par éclat d'obus.

Il décède de ses blessures le 30/11/1916 à l'hôpital temporaire d'Amiens.

Il est inhumé au cimetière militaire d'Amiens du faubourg Saint Pierre tombe 761.
Il a été transféré à la Nécropole nationale Saint-Pierre d'Amiens (Somme) Tombe 390
Il a reçu la médaille militaire le 11/04/1920 : "Très bon chasseur ayant donné la valeur de son courage et de son dévouement au cours de durs combats."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

41e bataillon de chasseurs à pied.

dont extraits :
Le 16 sous une pluie battante, le 41e est dirigé sur la tranchée des Portes de Fer où il reçoit l'ordre de tenir la 2ème ligne du secteur. Pour s'y rendre il doit traverser une zone violemment battue par les barrages d'artillerie ennemie, les pertes sont lourdes. - Vers 1 h. 30 le Bataillon arrive à la 2ème ligne et s'installe dans la carrière et la tranchée de Teplitz.
Le tir ennemi est ininterrompu, c'est une destruction systématique mètre par mètre. - Carrière et tranchée sont méconnaissables, partout le terrain est jonché de cadavres, de débris d'armes, de caisses de grenades défoncées, à chaque instant sous la pluie la terre est retournée par un nouvel obus, enterrant souvent plusieurs Chasseurs. - Nombreux furent ceux qui au cours de la journée se trouvèrent comme le Capitaine JACOB enterrés vivants et ne durent leur vie sauve qu'au dévouement inlassable des pionniers dirigés par l'Adjudant MOLLARD.
Dans la nuit du 16 au 17, le Colonel SEMAIRE commandant le 152e R. T. et le secteur de Sailly convoque le Commandant LEDUC pour lui donner les instructions relatives à l'attaque du lendemain. Pris sous un tir de barrage des plus intense le Commandant LEDUC s'affaisse grièvement blessé. - Son agent de liaison PLANSON se précipite à son secours, le traine pendant quelques mètres sur le terrain; au prix de recherches des plus pénibles, trouve enfin un brancardier qui l'aide à transporter son Commandant au poste de secours.
Ayant terminé son devoir vis-à-vis du Commandant LEDUC. PLANSON retourne au P. C. du Colonel SEMAIRE et rend compte de la blessure. - De nouveau il doit parcourir la zone terrible pour ramener le Capitaine Adjudant-major BOYER qui prend le commandement du Bataillon. Le Bataillon reçoit avec satisfaction l'ordre d'attaquer qui va lui permettre de s'éloigner de l'enfer où il vit depuis 24 heures. Il s'agit d'enlever la tranchée de Batack et terminer la conquête de Sailly.
A 9 h. 30 tout se trouve en place, la préparation d'artillerie commence à 10 heures et à 11 h 45 l'attaque se déclenche; les vagues d'assaut sortent de leurs tranchées avec beaucoup de crânerie et d'élan. La lutte est ardente, le Boche qui a peu souffert de la préparation d' artillerie oppose une résistance opiniâtre, surtout à la tranchée de Batack défendue par une compagnie entière et de nombreuses mitrailleuses. A 15 h. 30, tous les objectifs sont atteints, plus de 200 prisonniers et de nombreuses mitrailleuses restent entre les mains des Chasseurs du 41e.
Le Bataillon est heureux de sa journée, oublie sa fatigue et se console du ravitaillement un peu précaire en fumant les cigares que les Boches ont pris la précaution de placer dans les abris à son intention. Cependant une nouvelle pénible se répand. Le Commandant LEDUC a succombé peu de temps après sa blessure; et le Bataillon tout entier pleure la mort de ce chef bien aimé qui pendant ses 3 mois de commandement avait su si bien gagner la confiance et l'affection de tous. Le mauvais temps n'a pas cessé, les travaux d'organisation se poursuivent sous la pluie et dans la boue : il faut coûte que coûte garder les positions conquises.
Les pertes du 17 et du 18 sont lourdes, le front du Bataillon est très grand, toutes les compagnies sont en ligne et arrivent à peine à le garnir. L'épuisement est grand; mais les Chasseurs tiennent quand même.