ROCHET Claudius
Ses origines
Claudius ROCHET est né le 3/10/1883 à Lapeyrouse au bourg.
Son père Pierre Philippe avait 31 ans et était instituteur.
Sa mère Marie Elisa née ROCHET avait 36 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius ROCHET mesurait 1.69 m; il avait les cheveux roux et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 4 : brevet de
l'enseignement primaire.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier.
Il est incorporé le 14/11/1904 au 23e RI.
Il est nommé caporal le 24/09/1905 et sergent le 23/04/1906.
Il est libéré le 23/09/1905.
En novembre 1905 il est à Thézillieu puis à Tenay en mars 1906.
En novembre 1909 il réside à Feillens.
Claudius ROCHET se marie à Asnières sur Saône le 13/03/1912 avec Marie
Françoise Amélie THINOZ née à Asnières le 9/04/1893.
il fait partie du groupe enseignant avec Georges ROSSET.
Liste électorale Feillens 1914.
Le couple n'a pas eu d'enfants; Amélie THINOZ retourne à Asnières.
Recensement Asnières 1921.
Elle se remarie le 6/06/1921 à Asnières avec Louis Henri BOURDERIE.
La guerre
Claudius ROCHET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 22/09/1914 au bois d'Ormont (bois des Faites).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 12/10/1920.
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Historique du 23e RI |
dont extrait :
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position
d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes
boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion
et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon,
qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui
cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la
lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du
col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e
bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas
sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de
préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à
celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la
journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions
atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort,
au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se
heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus
cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le
commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La
Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
Hermanpère |