GALLION Philibert
Ses origines
Philibert GALLION est né le 3/07/1884 à Feillens au hameau de Ternant.
Son père Benoit avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Catherine née CATHERIN avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philibert GALLION mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux
brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1896 - Ternant -
- Francine née le 4/05/1882 à Feillens au hameau de Ternant; mariée à
Feillens le 14/09/1904 avec Benoit DUBY.
- Jean Louis né le 22/08/1886 à Feillens au hameau de Ternant; marié à
Manziat le 6/11/1910 avec Marie Rosalie Adèle FERRAND; décédée le
30/08/1966 à Bourg en Bresse.
- Isabelle Elisabeth née le 8/05/1888 à Feillens au hameau de Ternant;
mariée à Feillens le 4/02/1907 avec Claude Marie LAY.
- Marie Eléonore née le 9/11/1889 à Feillens au hameau de Ternant; mariée
à Feillens le 4/01/1911 avec Jean Marie André PAGNON; décédée le
8/02/1976 à Feillens.
Au moment du conseil de révision Philibert GALLION exerçait le métier de
cultivateur
Il est incorporé au 2e régiment de Dragons le 9/10/1905.
Il est libéré le 12/10/1907.
Recensement Feillens 1911 - Ternant -
La guerre
Philibert GALLION est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est tué le 5/02/1917 aux Chambrettes dans le secteur de Verdun.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Bevaux VERDUN (55 - Meuse) tombe 817.
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Historique du 230e régiment d'infanterie. |
dont extraits : Le jour même de son arrivée (2 février
1917), le 230e
est dirigé en camion sur Verdun pour prendre position dans le secteur
des Chambrettes. Dès les premières reconnaissances on se rend compte des
grosses difficultés qu'il faudra vaincre ; ces positions conquises le 15
décembre ne sont encore formées que d'une succession de trous d'obus à
peine reliés entre eux. sans abris, sans boyaux, sans défenses
accessoires. C'est la même situation qu'en septembre ii Vaux-Chapitre,
mais tout est rendu singulièrement plus dur par une température qui
descend à plus de 25° au dessous de zéro.
Les travaux sont impossibles, la pioche rebondit sur le sol qu'elle
entame à peine, les aliments sont gelés, impossible de se procurer ni
abri, nt feu,
ni alimentation chaude. Le vin lui-même gèle et l'on voit des hommes
emportant dies glaçons dans des sacs
à terre. Les régiments qui nous avaient précédés dans le secteur n'y
restaient guère plus de quinze jours ; le nôtre y passa un mois et
soutint au moment de sa relève une attaque en force de l'ennemi. Dès le
25 février on relève une activité anormale dans les lignes adverses. |